02/09/2009

Jeune padawan

Ces quelques lignes s'adressent essentiellement à ceux qui se préparent à une année à l'étranger et risquent de ne pas intéresser grand monde à part ça. Tout d'abord, il faut savoir que si vous avez vraiment envie de partir, vous partirez mais c'est une démarche importante qui demande de s'investir un minimum avant le départ bien sûr mais aussi pendant et après (si, si je vous assure). Tout d'abord il faut préparer un book récapitulant vos trois années d'études en architecture en insistant bien évidemment sur l'aspect personnel. (J'en profite pour ajouter que le Japon est la seule destination que l'on ne peut pas choisir dès la deuxième année). Je pense que le dossier est important mais moins que votre motivation de départ. En plus du book et d'assister aux diverses réunions concernant les départs à l'étranger, vous devrez passer un entretien oral et définir vos motivations. Pour ma part, je savais que je voulais partir au Japon et nulle part ailleurs mais je ne savais pas vraiment pourquoi et j'ai encore du mal à le formuler aujourd'hui. Ensuite c'est un peu le stress en attendant les résultats et puis une fois qu'on a la réponse il faut s'inscrire. Et au Japon, ce n'est pas une mince affaire. Mais l'école de Waseda au Japon vous répondra à la japonaise...c'est à dire que si vous êtes dans le bon créneau horaire, dans les quelques minutes qui suivent. Et si vous voulez faire le malin en leur envoyant quelques petits mots en japonais, ils vous répondront en japonais et en anglais...déconcertant...D'ailleurs, si le Japon a quelques années d'avance en informatique ce n'est rien comparé au fossé qu'il y a dans le domaine administratif. A votre retour, vous devez aussi rédiger un rapport d'étonnement qui comprendra une partie sur les différences culturelles, une deuxième partie sur la vie pratique, une troisième sur l'aspect universitaire ainsi qu'une mystérieuse cinquième partie suggestions. Apprendre un peu les rudiments de la langue n'est pas indipensable mais vivement conseillé. Dans mon cas, je me suis inscrit à l'université Stendhal de Grenoble. Les quelques heures que cela vous rajoutera dans la semaine ne sont rien comparé à l'aide que cela va vous apporter par la suite. Sans compter que la prof est géniale. Je compte d'ailleurs me réinscrire dès la rentrée l'an prochain. (non, non ce n'est pas une blague)

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