Cette année touche à sa fin. J'écris ces lignes depuis la France et après les adieux à l'aéroport il faut à présent tout réapprendre. Le retour est plus perturbant que le départ car s'il n'est pas facile de s'habituer et de s'intégrer à une culture où tout est différent, il est encore plus dur de se retrouver désorienté dans son propre pays. Pour ceux qui voient en Tokyo, une ville monstrueuse, futuriste, dense, extravagante et étouffante je leur donne raison et pourtant Tokyo me manque. Les rues en France me paraissent tristes, trop grandes, trop vides et la magie n'opère plus. Je ne saurai même pas dire si j'ai vécu dans une ville, un village, une forêt...je sais juste que j'ai habité un court moment dans cet entre-deux qui ne manque pas de curiosités. Il faudrait des années, sans doute, pour explorer tout ça, ces rues, ces magasins, ces multiples étages et sous-sols, ces passages secrets... Il existe un Tokyo pour chaque habitant de cette ville qui ne cesse de changer comme une sorte de vapeur tourbillonnante sans forme ni couleur et tout à la fois.
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