Le musée des mangas de Kyoto est presque un librairie, on en trouve écrits dans toutes les langues (même en Français c'est pour dire). On explique toutes les étapes de la fabrication, des esquises, au dessin à l'encre, la pose des textures et des trames (et oui, parce que les mangaka ont parfois un peu la flemme, ils ajoutent des trames autoccolantes pour les textures). Ensuite on déambule à travers les rayons où sont exposés des planches de différents mangaka sur le thème "geisha" jusqu'à la partie mythologie japonaise qui est tout aussi riche que l'Illiade et l'Odysée mais qui n'est pas (encore) au programme scolaire, sans doute trop passionnante. On peut trouver le Tengu avec son grand nez, le Shirime et son oeil sur le postérieur pour surprendre le voyageur égaré, le Shutendoji, démon de la boisson (le plus à craindre pour un Japonais apparemment), le Tsurube-Otoshi (littéralement menace du crépuscule). Il a pour coutume de faire son nid dans le muscadier ou le pin et de tomber sur la personne peut méfiante qui passe en dessous pour la dévorer. Et pour finir le...accrochez-vous...Hyakumen Konmou Kyobi no Kitsune, le démon renard à neuf queues qui peut se transformer en une femme d'une indescriptible beauté. Ceux qui aiment les jeux vidéos et les manga connaissent désormais la source d'inspiration majeure.
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