Vieux bourg féodal enserré dans un écrin de collines en bord de mer, Hagi a gardé intact son vieux quartier de samouraïs. Le modernisme semble avoir épargné cette petite ville doucement endormie dans son atmosphère de l'époque d'Edo beignée par le parfum des fleurs d'orangers montant des vergers. Cette ville est également célèbre pour ses fours et ses céramiques hagi-yaki, couleur rose-beige qui se patine avec le temps en laissant s'infiltrer le tanin du thé sous la surface craquelée de l'émail. Le musée de Hagi est signé Kenzo Tange.
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