06/09/2009

Chichu art museum

( Les photos étant interdites, la plupart sont des scans de livres...veuillez excuser la qualité déplorable de ces images...de toute façon j'avoue aussi que pour une fois elles n'auraient sans doute pas suffi pour raconter ce que l'on peut ressentir dans un lieu comme celui-là). Enfoui dans le versant d'une colline qui domine la mer, piqueté d' îlots et d'anciens marais salants, le musée Chichu, réalisé en 2004 par Tadao Ando, est un lieu destabilisant. Il sert d'écrin à très peu d'oeuvres mais elles bénéficient d'une mise en scène théatrale et conduit le visiteur à travers un cheminement sensoriel et émotionnel, un monument religieux dédié à la culture. On pose tout d'abord ses chaussures pour revetir des pantouffles blanches pour marcher sur ce sol de béton. Les gardiens du musée sont habillés de blouses blanches. On entre d'abord dans une salle consacrée à Monet, le sol différent dans cette pièce est recouvert de blocs carrés de marbre blanc de 1cm de côté dont les angles sont arrondis. ( Notons aussi qu' à l'entrée du musée, un jardin reconstitue un tableau de monet ). Puis on découvre une salle gigantesque baignée de lumière qui accueille une oeuvre de Walter de Maria et le clou du spéctacle, une installation de James Turrell. On entre religieusement par groupes de huite personne dans une salle où l'on accède par quelques marches et l'on se retrouve dans un espace légerement incliné, baigné d'une étrange lueur rose, les arrêtes sont effacées, on se retrouve suspendu dans un espace immatériel. Lorsque l'on se retourne, l'onde de lumière a modifié notre perception et les murs du musée, complétement blancs apparaissent pendant quelques instants orangés...magique, envoûtant et monastique.

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